La rentrée pour les P1 de Marseille

C’était en effet aujourd’hui, le lundi 7 septembre, la rentrée pour tous les PCEM1 (P1) de Marseille. Il a fallu surmonter le monde, les cours, le bruit, le stresse, l’angoisse, les prises de notes et bien d’autres choses. Je vous propose de (re)vivre cette rentrée, vue par mes yeux.

Il à fallut se lever tôt aujourd’hui (6h) pour partir à la bonne heure afin de trouver des places dans l’amphi propédeutique. Manque de bol, j’arrive trop tard pour même espérer rentrer dans la file d’attente. En effet, il était 7h40 et il y avait une queue monumentale devant le propé’. Sachant que les cours commencent à 8h30 on peut dire que les P1 se sont levés tôt aujourd’hui, mais est-ce que ce sera le cas pour les jours suivants ? Quoiqu’il en soit je me dirige vers les amphis A et B où il y a encore du monde, mais pas autant que précédemment. Je prends alors mon mal en patience et c’est vers 8h que les portes s’ouvrent pour laisser entrer l’amas de PCEM1 dans les locaux. Il faut alors lutter contre le courant qui,  tantôt tire vers l’arrière, tantôt vers l’avant. Les plus petits se font écraser, les plus grands écrasent les petits; on croirait presque qu’il y a un super cadeau à gagner derrière les portes.

Lorsque j’entre dans l’amphithéâtre B, je m’aperçois qu’il est logiquement plus petit que le principal, mais également plus confortable pour mon joli derrière de jeune étudiant. Il y a de l’espace entre le banc et la table, je peux donc m’insérer et organiser mon espace de travail. Je sors un stylo et un bloc note que je cale en format paysage sous mon netbook que j’allume aussitôt. Je configure la bête, et il faut dire que j’ai le temps vu que le cours ne commence que dans une demi-heure. Alors j’observe, les gens sont tout sourire, heureux d’être à la fac et d’assister à leur premier cours. D’autres, des doublants, sourient moins ou s’ils le font, c’est pour se moquer des jeunes P1 heureux de vivre car eux… ils savent.

La musique diffusée dans l’amphi s’éteint et on voit un monsieur, les cheveux argentés préparer ses cours devant la caméra. Quelques problèmes de son plus tard, on entend enfin la voix de notre professeur qui se présente, présente sa matière, et nous donne des conseils. Seuls les cours en amphi (et polycopiés) font foi au concours. Ceci renforce mon envie de siphonner les têtes d’étudiants qui distribuaient encore des tracts pour leurs écuries dégueulasses. Bref, ça y est, je suis un P1, je suis le cours attentivement alors que je prends des notes avec mon mini ordinateur portable. Et franchement, c’est le pied. Pour les personnes qui savent taper sur un clavier, ne vous posez pas de question, prenez un netbook 10″ et en avant. J’avais une bonne longueur d’avance sur les autres élèves qui écrivaient à la main. Et pendant ce temps, je pouvais faire des retouches et ma mise en page.

Le premier cours était de la biochimie basé sur la structure de la matière. En gros ; des révisions, des rappels sur le programme de terminale (première aussi) puis des éclaircissements et approfondissements. Franchement, même sans polycopié, c’était largement compréhensible et je m’attendais d’ailleurs à pire, même pour un premier cours. Vient en suite le cours du Dr Vion Dury qui m’a beaucoup fait rire d’ailleurs. Enfin bref, 1h30 passée sur la première partie du programme : la thermodynamique… sans polycop’. Bien sur, quand on sait que les cours du Dr Vion Dury sont des commentaires du polycopiés… On à de quoi maronner un peu. Mais soit, il suffisait d’écouter et de regarder la rétro-projection pour comprendre ce qui se disait. Au programme ; introduction à la thermodynamique, pression, température, variables d’état et bien d’autres choses.

Je prends un sandwich dans une boulangerie au service déplorable avant de rentrer chez moi pour travailler ces quelques cours. Jusqu’à maintenant, j’aurais travailler environ 4h sur deux cours de 1h30 pourtant. La partie qui m’aura posé le plus de problème est la thermodynamique (heureusement que j’ai de vieux polycop‘). Mais il y a tellement de formules d’entré de jeu, tellement de définitions, et tout le reste, qu’il faut y passer du temps et ne pas faire trainer. Bien entendu, pour bien bossé j’ai imprimé mes notes de cours (4 pages Word par cours et police 12) qui sortent très bien, et je suis vraiment heureux d’avoir un support clair et structuré en quelques clics.

Voilà pour cette rentrée ; demain c’est l’allocution de Doyen, j’essayerai de prendre quelques notes pour vous et en faire un article. En attendant, bossez bien, reposez vous bien et à bientôt !