Tel un reporter de l’extrême, il est temps pour me de vous raconter nos aventures, à Egérie et moi. Mais avant toute chose, je vous conseille fortement de lire les billets suivants à propos du concours lui même : L’avenir projeté – Concours « Beau à Savoir » et Résultats du concours « Beau à Savoir ». Une fois fait, vous pouvez reprendre la lecture de ce billet qui sera divisé en deux : une partie aujourd’hui, une autre demain (car c’est long).
Depuis l’annonce des résultats, je ne pensais qu’à partir à la cérémonie de remise des prix qui se passait à Paris. C’était l’occasion pour moi de faire un séjour à la capitale tous frais payés (ou presque). Les jours semblaient presque trop long et je m’efforçais de me coucher tôt pour que le temps passe plus vite. Si bien que j’en oubliais presque de travailler. Une fois les révisions des cours du jour terminées, je vaquais à d’autres occupations… je regardais l’endroit où se situait l’hôtel, les critiques de l’établissement, le groupe Facebook de l’évènement, etc.
Puis vint le jour J : Lundi 7 février. Je me lève comme une fleure car je sais que dans quelques heures je vais prendre le train. J’avais préparé la veille les vêtements que j’allais mettre pour la cérémonie. Pas de costard, alors je fais avec ce que j’ai. Je vérifie une dernière fois que tout est là avant d’empoigner mes clés de voiture et de passer les pas de la porte.
L’aventure commence
Ma fidèle voiture et moi nous dirigeons vers la Gare St Charles de Marseille afin de prendre le TGV qui me mènera à Paris. J’ai bien pris soin de partir 1h30 à l’avance « au cas ou« . Et le « cas » est bien tombé puisque le parking de la gare était fermé à cause d’une panne électrique. Je suis bloqué dans mon bolide car je ne peux ni avancer, ni reculer. Je dois alors attendre que les choses se débloquent toutes seules. Je regarde l’heure qui avance beaucoup trop vite cette fois, et le son qui émane de la station « Jazz Radio » n’arrive pas à me détendre.
Mon train est à 12h30, il est 12h10 et la situation se débloque. Ni une, ni deux, j’enclenche une vitesse et me dirige vers la sortie de la gare. Le parking est toujours fermé et il me faut trouver un autre endroit pour me garer. Je fais chauffer les quelques chevaux que j’ai sous le capot pour aller là où je pourrai trouver une place. J’en trouve une, je me gare… il est 12h20. J’empoigne mon sac et ma veste avant de courir vers le quai où m’attendra gentiment le TGV.
Un voyage tranquille, une arrivée mouvementée
Je me détends en profitant du large siège au tissu rose de la première classe du train. J’étends les jambes et regarde par la fenêtre en attendant le départ du wagon. J’ai un petit sourire aux lèvres car je sais que dans 3 heures je serai à Paris !
Le TGV démarre. On prend de plus en plus de vitesse alors qu’une employée de la SNCF passe dans la voiture où je me trouve pour proposer des repas. Quelle aubaine ! Avec cette histoire de parking je n’ai pas mangé… et il se fait faim. J’écoute d’une seule oreille la composition des 2 menus que la dame me propose et je choisis le N°1 (j’ai entendu « pâtes » dans le menu 1). Je suis content de mon choix et je commence à chercher mon porte feuille pour payer ma note. « 19,90€ s’il vous plait« . Ah. Surpris, je me plie aux exigences de la serveuse et paye mon du… La femme part, puis revient et m’apporte le plateau repas. Loin de l’abondance et du bon goût dont je m’attendais pour ce prix, je me retrouve avec de toutes petites portions de plats que j’aurais pu manger au Restaurant Universitaire de ma fac.
Il est maintenant 15h30 et le train s’arrête à la Gare de Lyon à Paris. J’ai un sourire bête comme au départ car maintenant je suis à la capitale. Il fait beau (à ma grande surprise) et la différence de température avec Marseille n’est pas flagrante. Je me mets alors en marche pour trouver Egérie, mon invitée pour la cérémonie. Là commence une grande chasse au trésor à travers la gare de Lyon… « Mais je suis zone bleue ! » « Mais moi aussi ! Ou alors c’est la jaune » « Rha pis y’a des travaux aussi… » « Bouge pas, j’arrive« .
Nous nous trouvons enfin et nous mettons en route pour l’hôtel. En faisant la queue pour acheter un ticket de métro, je me souviens de plusieurs humoristes qui, dans leurs sketches, relèvent l’attitude des parisiens. Ils font clairement tous la gueule et sont tous pressés. Nous sommes alors les seuls marseillais à rire au beau milieu de la file d’attente.
Une fois mon ticket en poche, nous prenons le métro, direction Place d’Italie.
Lorsque nous sortons du métro, nous nous retrouvons perdus au bord d’un immense rond point. Plusieurs rues tournent autour de nous et nous ne savons pas où donner de la tête. On regarde un plan et on trouve enfin ! Tout droit, vers l’avenue d’Italie. Et c’était bien là où se trouvait notre hôtel !
Nous rentrons à l’intérieur. Moi, assuré, me présente à l’accueil et demande la chambre qui doit être réservée à mon nom. L’hôtesse d’accueil me répond alors qu’elle n’a pas de réservation. Elle me fait répéter plusieurs fois mon nom, l’écorche à 2 reprises et me confirme qu’il n’y a pas de chambre. Je suis alors très embarrassé, et nous n’avons pas envie avec Egérie de dormir sous les ponts. J’appelle alors l’organisation… et s’en suit 2 longues heures d’attente dans le hall de l’hôtel.
La suite demain ;)
[…] de l’épisode précédent : armé de courage et de détermination, j’empoignais mes bagages pour me rendre à Paris […]