Pas évident de bosser le soir… surtout un samedi. Alors comme j’ai envie de faire une pause, je viens narrer ici ce qui me pousse à mettre à jour le blog moins souvent. Je vais essayer de faire court à la fois pour vos cerveaux, mais aussi pour que j’aille au boulot le plus vite possible.
Nous reprenons avec ce billet la suite de la vie d’un PACES à Marseille. Oui non parce que c’est bien beau les notes sur des concours à Paris ou sur des zombies… mais alors, quoi de neuf à la fac ?
Résumé de l’épisode précédent : armé de courage et de détermination, j’empoignais mes bagages pour me rendre à Paris afin de participer à la cérémonie de remise des prix du concours « Beau à Savoir ». Après avoir attrapé mon train à la dernière minute, je retrouve Egérie à Paris. Ensemble, nous nous rendons à l’hôtel qui doit nous héberger pour une nuit. Cependant, à l’accueil de ce lieu, on nous dit qu’il n’y a pas de réservation… Commence alors une longue période d’attente dans le hall après avoir appelé l’organisation du concours.
Tel un reporter de l’extrême, il est temps pour me de vous raconter nos aventures, à Egérie et moi. Mais avant toute chose, je vous conseille fortement de lire les billets suivants à propos du concours lui même : L’avenir projeté – Concours « Beau à Savoir » et Résultats du concours « Beau à Savoir ». Une fois fait, vous pouvez reprendre la lecture de ce billet qui sera divisé en deux : une partie aujourd’hui, une autre demain (car c’est long).
La réforme L1 Santé a apporté son lot de changements. Parmi eux, les spécialités. Désormais, chaque étudiant en première année (ou PACES) doit choisir sa spécialité (médecine, dentaire, kiné, maïeutique, pharma) qui l’autorisera à présenter le concours dans sa spécialité, lui permettant d’étudier en deuxième année de sa spécialité. Ouf ! Mais du coup le planning de cours doit être adapté. Alors que certains ont cours de spécialité, d’autres n’ont pas cours. Et c’est ce qui se passe en ce moment.
En France, et dans la plupart des grandes villes, vivent des zombies un peu particuliers. On parle bien ici de zombies vivants qui, chaque matin, se lèvent de leur lit pour aller à leur unique activité . Nous nous intéresserons ici à un zombie en particulier : le Zombie. Il mesure un peu plus d’1m80 et pèse 70 kg tout mouillé. Ses cheveux mi-longs noirs et mal coiffés s’abattent sur sa tête comme un fardeau. Ses yeux verts lorsque son réveil sonne virent au marron à mesure du temps. De lourdes poches se dessinent sous ses orbites marquant ainsi son incapacité physique à faire autre chose que ce dont il est destiné à faire… chaque jour.
En novembre je participais à un concours, organisé par le Ministère de l’Education supérieure en partenariat avec de grosses enseignes, nommé « Beau à Savoir ». Je vous avez demandé de voter pour mon texte et de faire voter vos amis, et vous l’avez fait ! J’ai été très touché, et le suis encore aujourd’hui : merci ! Je vous laisse découvrir le verdict.
C’est bon, j’ai fait mon choix de filière sur l’ENT ! Et oui, cette année, avec la réforme PACES, il faut faire un choix de spécialité (médecine/manip’ radio; odontologie; pharmacie; kiné; maïeutique) sur internet. Grande nouveauté qui laisse place à quelques questions et autres affolements cela dit. C’est une réforme quoi…
Oui ENCORE. Y’en a marre maintenant des rentrées… y’en a trop je trouve. Dans tous les cas celle là fait mal au derrière. Pas envie de bosser, cours pas tellement intéressants, se remettre dans le rythme, oublier les soirées. Dur la reprise après un mois de vacances.
« Les résultats ! Les résultats ! Les résultats ! » Ola ola… doucement, je sais que vous êtes impatients mais ne bousculez pas comme ça ! A Marseille nous avons eu les résultats du concours PACES du premier quadrimestre. On a pu les consulter à la fois à la faculté, mais aussi sur internet (sur l’ENT pour être précis) ce qui est une grande première. Si vous étiez là ce matin vers… 1 heure, vous avez pu voir mon classement dans le tchat. Pareil sur Twitter ou encore Facebook. Sinon, il faut lire la suite.
Alors je devais le faire hier comme le veut la tradition. Mais hier j’étais malade (je suis d’ailleurs encore malade, là je vois en double donc ne vous inquiétez pas si vous trouvez des trucs bizarres dans la note). Voilà ce qui arrive quand on participe à une soirée déguisée et qu’on se déguise en pierre à feu (déguisement pierre à feu = tissus orange en noir léger sans rien dessous).
Nous avons travaillé durant trois mois pour arriver au concours du premier quadrimestre. Nous, Paces Marseillais qui étions 3300 à vouloir passer en deuxième année. J’ai l’habitude de le dire, la première année de médecine est un marathon. Quand je me donne l’image de ce concours, je vois 3300 personnes sur une longue ligne de départ, tous plus ou moins sur les starting blocks.
Les cours sont désormais terminés, et ce, pour un mois environ. Le but de cet article n’est pas de vous décrire ma semaine de révision, puis mes deux jours de concours, mais de vous raconter une petite anecdote que j’ai vécu hier avec Guizmoune et Mistfits (cf. les divers commentaires de ce blog).
Il y a des jours calmes, comme celui-ci. Nous sommes un lundi et je n’ai eu que deux heures de « vrais » cours. Une petite écurie est venue agrémentée ma journée, puis je suis rentré chez moi. Une fois dans ma chambre, j’ai posé mes affaires avant d’imprimer le cours du jour. Je me suis en suite allongé sur mon lit défait avant de m’endormir une bonne heure. Enfin, j’ai doucement repris ma leçon d’embryologie. Que tout ceci semble calme…
Alors qu’il grêle sur Marseille, tous les P1 sont en train de travailler. Tous ? Non, un petit P1 Marseillais résiste à la pression et se met devant son ordinateur pour raconter ses malheurs. (Le temps s’y prêtant, le ton de cet article est triste et solennel comme le sont les discours de compassion des hommes politiques)