Je sais que j’ai quelques articles en retard. Je dois notamment vous écrire l’analyse du programme du deuxième quadrimestre de la PACES à Marseille, la suite de mon concours, des dessins, un bilan annuel… Fiou, elle est dure la vie d’artiste.
Nous avons travaillé durant trois mois pour arriver au concours du premier quadrimestre. Nous, Paces Marseillais qui étions 3300 à vouloir passer en deuxième année. J’ai l’habitude de le dire, la première année de médecine est un marathon. Quand je me donne l’image de ce concours, je vois 3300 personnes sur une longue ligne de départ, tous plus ou moins sur les starting blocks.
Il y a des jours calmes, comme celui-ci. Nous sommes un lundi et je n’ai eu que deux heures de « vrais » cours. Une petite écurie est venue agrémentée ma journée, puis je suis rentré chez moi. Une fois dans ma chambre, j’ai posé mes affaires avant d’imprimer le cours du jour. Je me suis en suite allongé sur mon lit défait avant de m’endormir une bonne heure. Enfin, j’ai doucement repris ma leçon d’embryologie. Que tout ceci semble calme…
Alors qu’il grêle sur Marseille, tous les P1 sont en train de travailler. Tous ? Non, un petit P1 Marseillais résiste à la pression et se met devant son ordinateur pour raconter ses malheurs. (Le temps s’y prêtant, le ton de cet article est triste et solennel comme le sont les discours de compassion des hommes politiques)
Il suffit d’y penser pour que ça vous tombe dessus. Oui, je suis malade, pas la peine de ricaner dans votre coin en me montrant du doigt. Je pensais pourtant être invulnérable à quelconque maladie durant mes révisions… et bien NON ! Faux ! J’ai envie de dire MENTEUR ! C’est vraiment pas juste…
Plus qu’un petit mois avant le jour du concours. Il est désormais temps de mettre en marche la machine à réviser qui est en moi et d’entamer le sprint qui me mènera jusqu’à la P2. La réforme L1 Santé ayant agit sur certains cours (de chimie notamment), il est plus « facile » d’apprendre certaines parties qui restaient obscures pour moi l’an passé. D’autant plus que le fait de ne pas refaire la même chose qu’en PCEM1 est surement plus stimulant contrairement aux doublants pré-PACES. Donc au final, on blâmait la nouvelle réforme, mais elle a du bon quelque part (pour les doublants).
C’est sur un fond de rock que je continue mon aventure vers la P2. Quand on est primant, on arrive dans une jungle très très dense. Il faut alors se frayer un chemin parmi tous ces cours et c’est à celui qui est le plus endurant et le plus habile avec sa machette. Lorsqu’on devient doublant, on revient au point de départ et on se rend compte qu’on doit refaire le même chemin que l’an passé. Heureusement pour nous, doublants, on a déjà fait une partie du travail en ayant élagué une première fois cette jungle. Ceux qui ont le plus bossé en primant se retrouvent avec une avenue bien dégagée, les autres devront encore user de leur machette. Sachez qu’avec la réforme, le chemin dans la jungle n’est plus vraiment le même et on doit passer par des endroits totalement encombrés… Mais tout le monde le sait ; la P2 est derrière.
Les jours passent et… se ressemblent. La fatigue se fait ressentir, ça y est, je suis bien rentré dans ma P1². Les jours se raccourcissent et la déprime tombe peu à peu sur tous les endroits que je fréquente. Si vous me voyez, ne prenez pas peur, c’est juste le retour du zombie. Même si je dors le temps conseillé, je n’arrive pas à me passer de ma sieste du midi… Sacrée fatigue, on nous fait faire de ces choses quand même. Tenons-bon amis PACES, la fin du premier semestre est proche (peut-être pas assez).
Une nouvelle semaine vient de se terminer pour moi, bien meilleure que la précédente. Je retrouve ma voiture, je revois des amis, je suis performant… Que demander de mieux ? Et quand j’y pense, le premier semestre est bientôt finit non ? Encore un peu plus de 2 mois avant le concours, de quoi mettre la tête dans le guidon jusqu’à la fin.
Après 2 semaines durant lesquels je ne vous ai pas donné de nouvelles (mea culpa), j’ai pu profiter de cette merveilleuse réforme des études de santé. Evidemment, je fais de l’ironie, j’aime beaucoup car l’ironie est ma raison de vivre. Vous vous en douterez donc, je développe le sujet de la réforme et je vous explique comment je la vis… Pour vous donner le ton, sachez que c’est pas évident tous les jours. Bonne lecture !
Pfff faut encore que je fasse un extrait de l’article ?! Non sérieusement c’est le moment de la rédaction d’un article que je hais le plus. Faut redire les mêmes choses alors que tu crois avoir fini ta rédaction… Vicieux comme truc. Enfin bon, vous vous en douterez ; je parle de la rentrée. Rien de bien exceptionnel, tout du déjà vu et le doublement a ses avantages quand même.