Alors je devais le faire hier comme le veut la tradition. Mais hier j’étais malade (je suis d’ailleurs encore malade, là je vois en double donc ne vous inquiétez pas si vous trouvez des trucs bizarres dans la note). Voilà ce qui arrive quand on participe à une soirée déguisée et qu’on se déguise en pierre à feu (déguisement pierre à feu = tissus orange en noir léger sans rien dessous).
Je sais que j’ai quelques articles en retard. Je dois notamment vous écrire l’analyse du programme du deuxième quadrimestre de la PACES à Marseille, la suite de mon concours, des dessins, un bilan annuel… Fiou, elle est dure la vie d’artiste.
Voilà la première contribution d’une personne autre que moi sur ce blog (*émotion*). Il s’agit d’un dessin de Guizmoune (cf. divers commentaires du blog + tchat) qui est une bonne amie de ma « promo ». Comme quoi, la P1/PACES permet aussi de faire des rencontres.
Je lance aujourd’hui avec ce billet une nouvelle catégorie au blog. Il s’agit d’une rubrique « illustrations ». Il s’agira de dessins en rapport avec les cours de médecine, les études de médecine, les sciences, etc. Evidemment, vous pouvez me proposer vos dessins en me les envoyant par mail à l’adresse suivante : cursusmedical [at] gmail.fr Seule contrainte : rapport avec les thèmes précédemment cités.
Nous avons travaillé durant trois mois pour arriver au concours du premier quadrimestre. Nous, Paces Marseillais qui étions 3300 à vouloir passer en deuxième année. J’ai l’habitude de le dire, la première année de médecine est un marathon. Quand je me donne l’image de ce concours, je vois 3300 personnes sur une longue ligne de départ, tous plus ou moins sur les starting blocks.
J’avais pour habitude de dire que les écuries privées c’est le mal. Qu’elles ne sont que des pompes à fric et que seule l’écurie de la faculté valait le coup niveau rapport qualité/prix. Mais à la fin de ce quad mon avis sur la question a changé.
En effet, l’année dernière on m’avait parlé d’une écurie de PACES en ligne, la prépa Médecine Marseille.
Les cours sont désormais terminés, et ce, pour un mois environ. Le but de cet article n’est pas de vous décrire ma semaine de révision, puis mes deux jours de concours, mais de vous raconter une petite anecdote que j’ai vécu hier avec Guizmoune et Mistfits (cf. les divers commentaires de ce blog).
Il y a des jours calmes, comme celui-ci. Nous sommes un lundi et je n’ai eu que deux heures de « vrais » cours. Une petite écurie est venue agrémentée ma journée, puis je suis rentré chez moi. Une fois dans ma chambre, j’ai posé mes affaires avant d’imprimer le cours du jour. Je me suis en suite allongé sur mon lit défait avant de m’endormir une bonne heure. Enfin, j’ai doucement repris ma leçon d’embryologie. Que tout ceci semble calme…
Certains l’ont su avant d’autres (ben oui, il faut regarder la petite boite à texte à droite du site ! et y participer aussi =p), je participe à un concours organisé par tout plein de gens dont le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Vous pouvez accéder et participer au concours en allant sur Dailymotion.
Alors qu’il grêle sur Marseille, tous les P1 sont en train de travailler. Tous ? Non, un petit P1 Marseillais résiste à la pression et se met devant son ordinateur pour raconter ses malheurs. (Le temps s’y prêtant, le ton de cet article est triste et solennel comme le sont les discours de compassion des hommes politiques)
Le numérus clausus pour l’année universitaire 2010/2011 est sorti au journal officiel du 14 novembre 2010. Nous savons donc avec de l’avance par rapport à l’année dernière, que le numérus clausus reste à 7’400 sur le plan national. La faculté de médecine de Marseille accueillera le même nombre de PACES en deuxième année que l’an passé, pareil pour odontologie et maïeutique. Cependant, les pharmaciens perdent pas mal de places. Tous les chiffres officiels de toutes les facultés dans cet article.
Il suffit d’y penser pour que ça vous tombe dessus. Oui, je suis malade, pas la peine de ricaner dans votre coin en me montrant du doigt. Je pensais pourtant être invulnérable à quelconque maladie durant mes révisions… et bien NON ! Faux ! J’ai envie de dire MENTEUR ! C’est vraiment pas juste…
Plus qu’un petit mois avant le jour du concours. Il est désormais temps de mettre en marche la machine à réviser qui est en moi et d’entamer le sprint qui me mènera jusqu’à la P2. La réforme L1 Santé ayant agit sur certains cours (de chimie notamment), il est plus « facile » d’apprendre certaines parties qui restaient obscures pour moi l’an passé. D’autant plus que le fait de ne pas refaire la même chose qu’en PCEM1 est surement plus stimulant contrairement aux doublants pré-PACES. Donc au final, on blâmait la nouvelle réforme, mais elle a du bon quelque part (pour les doublants).
C’est sur un fond de rock que je continue mon aventure vers la P2. Quand on est primant, on arrive dans une jungle très très dense. Il faut alors se frayer un chemin parmi tous ces cours et c’est à celui qui est le plus endurant et le plus habile avec sa machette. Lorsqu’on devient doublant, on revient au point de départ et on se rend compte qu’on doit refaire le même chemin que l’an passé. Heureusement pour nous, doublants, on a déjà fait une partie du travail en ayant élagué une première fois cette jungle. Ceux qui ont le plus bossé en primant se retrouvent avec une avenue bien dégagée, les autres devront encore user de leur machette. Sachez qu’avec la réforme, le chemin dans la jungle n’est plus vraiment le même et on doit passer par des endroits totalement encombrés… Mais tout le monde le sait ; la P2 est derrière.
Les jours passent et… se ressemblent. La fatigue se fait ressentir, ça y est, je suis bien rentré dans ma P1². Les jours se raccourcissent et la déprime tombe peu à peu sur tous les endroits que je fréquente. Si vous me voyez, ne prenez pas peur, c’est juste le retour du zombie. Même si je dors le temps conseillé, je n’arrive pas à me passer de ma sieste du midi… Sacrée fatigue, on nous fait faire de ces choses quand même. Tenons-bon amis PACES, la fin du premier semestre est proche (peut-être pas assez).