A la guerre, comme à la PACES

Voilà un petit billet en passant par là. Depuis la dernière fois il s’est passé de nombreuses choses. J’ai survolé une période de déprime, puis de motivation, puis de mini-déprime, puis de remotivation, pour terminer sur une note de « mais il m’arrive quoi ». Autant dire que je suis un peu moins « Eye of the tiger » à 3 semaines du concours, mais plutôt « Ventre of the crapaud« .

Alors il y a quelques jours je me posais des questions (oui encore…) à savoir si j’étais fait pour la médecine, si j’avais envie d’y consacrer ma vie, tout ça. Je me voyais bien en faculté de biologie à faire un métier pépère, vie de famille, etc. Mais en fait non non non, je veux pas être pépère, je veux faire de la médecine. Il s’en suit alors l’interrogation suivante : puis-je ? Et je reviens à mes réflexions et autres calcules sur le nombre de points que j’ai à rattraper, le nombre de personnes qui sont devant moi, celles qui vont me laisser la place, etc. Du coup j’ai quelque mal à m’endormir le soir.

Oui, le stress est bien là. Je sais plus trop où j’en suis dans mes connaissances. Avec du recule (que ce soit en milieu de ce quad, ou à la fin du concours) je me dirais bien que « j’en sais beaucoup ». Mais là effectivement c’est difficile. J’arrive sur la fin de mon aventure en PACES, et beaucoup de cours se sont accumulés. Globalement je pense avoir mieux géré ce quad que le premier. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Et puis si ça se trouve toutes les personnes devant moi sont dans le même cas… ou PIRE, les personnes derrière moi sont surmotivées pour me faire les fesses comme moi je le suis pour les 685 personnes devant moi.

Alors le mieux, et vous en conviendrez, c’est de ne pas trop se poser de questions. Il faut y aller tête baissée et advienne que pourra.

Et puis je réfléchis beaucoup à « si je rate ». Qu’est-ce que je ferai ? Une demande de triplement, une L2 en biologie, en chimie, en physique ? Je vais dresser des ours et devenir comme Jaddo ? Vais-je survivre au jour des résultats ? Mais je pense que le pire de tout, et ce qui va mixer mon cerveau jusqu’au dernier neurone c’est : et si je finis 327ème et que je suis à quelques places du numérus clausus ?

Oui c’est assez rageant, fatiguant, inquiétant… C’est un peu ça la PACES.